Trophée du meilleur pointeur de la race montbéliarde
La valeur n'attend pas le nombre des années

C'est Jérémy Soulier, le benjamin de l'épreuve, qui a remporté cette année le trophée du meilleur pointeur de la race montbéliarde, le 26 février dernier à Paris, parmi les 36 concurrents en lice.
La valeur n'attend pas le nombre des années

Le concours pour le trophée du meilleur pointeur de race (TMPR) montébéliarde a réuni à Paris 36 jeunes âgés de 15 à 25 ans, élèves de l'enseignement agricole ou jeunes agriculteurs récemment installés. Venus se mesurer sur leur aptitude au pointage des animaux, ils devaient juger quatre femelles selon la grille de pointage officielle de l'organisme de sélection : qualités corporelles, corpulence, musculature, membres spécifiques, aplombs, allures, aspect général de l'animal. Comparées à celles d'un jury de référence (composé de techniciens de l'OS), les réponses des candidats ont permis de les départager.
Tous se sont donc retrouvés sur le ring de présentation, le 26 février dès 10h30, sous la houlette d'Antoine Rimbault, responsable technique à l'OS montbéliarde, et chargé du bon déroulement de l'épreuve. Premier challenge pour les candidats, se classer parmi les cinq premiers lors de l'épreuve de pointage. Il s'agissait donc d'évaluer précisément les mensurations des quatre animaux sur une trentaine de postes morphologiques – équilibre de mamelle, hauteur aux trochanters, profondeur de poitrine, inclinaison de bassin, angle du pâturon... – pointage qui serait ensuite comparé avec celui réalisé en parallèle par deux techniciens de l'OS Montbéliarde. Les cinq meilleurs sont revenus à l'issue du concours de la race pour délivrer leur classement assorti d'un commentaire. Chacun a ensuite été interrogé sur ses connaissances théoriques sur la race montbéliarde, dans le domaine de la sélection : définition de l'ISU, poids de tel ou tel critère, effectif de montbéliardes contrôlées, pourcentage de semence sexée utilisée...


Un vocabulaire riche


Outre ces questions à choix multiples, les finalistes ont eu aussi à développer des notions plus complexes, permettant de vérifier leur degré de compréhension du fonctionnement de la sélection. Vient enfin l'heure de la récompense, et c'est Jérémy Soulier, 17 ans, venu de Haute-Loire, qui s'impose cette année (il avait terminé à la quatrième place en 2016). « Son commentaire était extrêmement professionnel, et il a su utiliser un vocabulaire très riche pour décrire les animaux et expliquer ses choix » assure Antoine Rimbaud. La seconde place revient à Mickaël Roland, élève au centre d'élevage de Poisy (mais originaire de Voire dans le Doubs). Il est suivi par Yannis Parraud, de Molpré, présenté par les JA du Jura.

 

Alexandre Coronel

 

Le Jurassien Yannis Parraud termine au pied du podium

 

Le palmarès

 
1 SOULIER Jérémy Jullianges Haute-Loire
2 ROLAND Mickaël Voires Doubs
3 PARRAUD Yannis Molpré Jura
4 POIGNARD Romain Bouclans Doubs
5 MATHEVON Adrien Brères Doubs
6 VIENNET Tom Abergement-lès-Thésy Jura
7 MASCLAUX Émilie Solignac-sur-Loire Haute-Loire
8 HUGUENY Guillaume Athesans-Étroitefontaine Haute-Saône
9 ARNOULD Jules Ramonchamp Vosges
10 CHOPARD Constantin Marast Haute-Saône