Prairies
C'est bientôt le moment de fertiliser !

Cette année, la douceur des températures hivernales contraste avec celles enregistrées l'an dernier. Les 200°C positifs cumulés depuis le 1er janvier sont déjà atteints, mais le premier apport d'azote sur prairies devra attendre le retour de conditions de portance...
C'est bientôt le moment de fertiliser !

L'outil Date N'Prairie permet de positionner au mieux le premier apport d'azote sur prairies de graminées, selon la règle des 200°C cumulés depuis le 1er janvier. La douceur de l'hiver n'a pas vraiment entraîné le repos végétatif des prairies. Le cumul de températures depuis le 1er janvier est supérieur à la normale dans toutes les régions. Au 25 janvier, on enregistre une avance allant de 10 à 20 jours par rapport à la médiane, selon les secteurs.


Bien positionner l'apport d'azote


Un apport d'azote minéral ou de lisier, dès les 200°C cumulés (en base 0°C) depuis le 1er janvier permet de satisfaire les besoins des graminées dès la reprise de végétation. Ce positionnement, déterminé à partir d'essais réalisés dans les années 1980 et 2000 sur des prairies de graminées, assure une production fourragère de qualité dès le premier cycle de la culture.
C'est le meilleur compromis pour éviter un apport trop tardif, synonyme de ralentissement de la croissance et de moindre production d'herbe au printemps. Il ne doit pas non plus être trop précoce au risque d'engendrer des pertes par volatilisation ou dénitrification.
En valorisant des données météos actualisées tous les jours, Date N'Prairie est un véritable outil pour apprécier la précocité ou la tardiveté de l'année dans sa région. Il s'agit d'un site web accessible librement et gratuitement depuis un smartphone, un ordinateur ou une tablette. Il suffit à l'utilisateur de renseigner son code postal pour obtenir sa date d'apport. Les calculs sont réalisés à partir des données de la station météo la plus proche fournies par Météo France.
Bien entendu, le premier apport d'azote sur une prairie ne pourra être réalisé que si les conditions de portance le permettent et dans le respect des règles fixées par la Directive Nitrates.