Accès au contenu
Filière viande

Pas de visibilité, mais des éléments encourageants

Les mesures de confinement ont chamboulé les modes de consommation et les circuits commerciaux de la viande... dans ce contexte volatil, la demande intérieure se maintient, ce qui constitue un signe encourageant.
 Pas de visibilité, mais des éléments encourageants

« Manger de la viande de bœuf, avec modération, est un facteur de bonne santé et de résistance aux virus, avec une teneur élevée en fer, en zinc, en oligoéléments favorables à l'immunité... c'est une raison de rester optimiste ! Je pense aussi que les consommateurs confinés vont retourner progressivement vers de la viande de qualité supérieure, pour se faire plaisir. J'en prends pour exemple qu'une commande de quatre bêtes pour le week-end de Pâques, faite par une grande enseigne auprès de mon exploitation, après avoir été annulée dans un premier temps, a été reconfirmée il y a quelques jours. C'est peut-être le début d'un retournement de tendance », lance Philippe Auger, producteur de viande charolaise à Brussey, en Haute-Saône, président du syndicat départemental des éleveurs charolais, et président d'Elvea-France. « Les cours sont plutôt orientés à la hausse, mais le gros problème c'est la logistique. Pas à cause de la fermeture des frontières, pour l'instant c'est plutôt fluide, et les exportateurs vers l'Italie par exemple se réorganisent pour manipuler le moins possible... le problème pour le commerce international c'est plutôt du côté des chauffeurs...

La suite est réservée à nos abonnés.