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FNSEA et JA dénoncent une « instrumentalisation »

Le Nutella, les Chocapic, le Ricard… plus chers depuis le 1er février suite à l’application de la hausse du Seuil de Revente à Perte (SRP) issue de la loi EGAlim. Dans un communiqué de presse commun du mercredi 30 janvier, FNSEA et JA rappellent que cette disposition doit mettre fin aux pratiques qui condamnent l’agriculture française. Les deux organisations précisent aussi qu’il suffit que les distributeurs acceptent de rémunérer davantage les fournisseurs sur la très grande majorité des produits, sans augmenter les prix au consommateur,
 FNSEA et JA dénoncent une « instrumentalisation »

A la veille (30 janvier) de l'application de la hausse du Seuil de Revente à Perte (SRP) issue de la loi EGAlim un « grand distributeur anonyme » annonce par voie de presse une hausse des prix de 6,3 % sur 24 produits et tente de faire l'amalgame avec une hausse généralisée des produits. FNSEA et JA expriment toute leur révolte face à cette hasardeuse instrumentalisation des chiffres. Ce « grand distributeur anonyme » joue sur les peurs et méprise les agriculteurs !En effet, ce n'est pas parce qu'il y a une hausse sur certains produits que le panier global va augmenter. Il s'agit plutôt d'un rééquilibrage, pour aller d'une marge zéro sur les produits d'appel (et une marge plus que confortable sur le reste), vers une répartition plus raisonnable.Le SRP fait donc partie d'un dispositif dont l'objectif est de mieux répartir la valeur, pas d'augmenter les prix ; de mieux rémunérer les agriculteurs, pas de matraquer les consommateurs. « Pourquoi un panier réduit ? » Dire que les prix des produits agricoles vont augmenter mécaniquement avec la hausse du SRP, c'est tenter de nous faire croire que tous ses produits alimentaires sont vendus quas...

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