Des pluies bienfaitrices, mais tardives

Les potentiels de rendements sont plus ou moins entamés, selon la réserve hydrique et la nature des sols. « On observe pas mal de dégâts sur les cultures d'orges, par exemple, relève Emeric Courbet, conseiller grandes cultures à la chambre d'agriculture de Haute-Saône : des épis en moins suite à la régression d'une partie des talles, qui sont montés et ont avorté, à cause du stress hydrique. C'est une composante de rendement pour laquelle les possibilités de compensation sont assez réduites, puisque le nombre de grains par épis est déjà établi... il ne reste plus que le poids de 1 000 grains, qui n'intervient que dans 10 à 15% du rendement. » Un train de perturbations océaniques Reste que les pluies ont néanmoins permis de limiter la casse pour l'instant, même si leur répartition varie – au 4 mai – du simple au double selon les secteurs. « Les cumuls depuis fin avril vont de 25 à 50 mm. Les endroits qui en avaient le plus besoin n'ont pas forcément reçu le plus de précipitations, je pense notamment aux secteurs de Villersexel ou de Saint Ferjeux », poursuit le technicien. « Mais les nouvelles pluies de ce début de sem...
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