FDSEA / JA
Rendez-vous préfectoral

Le 4 juin dernier, le président de la FDSEA Christophe Buchet accompagné de Jean Marie Hervé, secrétaire général et Romuald Paget, président des JA du Jura rencontraient le préfet du Jura Richard Vignon, le directeur de la DDT et son adjointe. A l'ordre du jour de cet entretien, la cartographie des cours d'eau et les démarches de mise à jour, la gestion des dégâts de gibiers, les zones défavorisées et enfin, les conséquences des épisodes de grêle.
Rendez-vous préfectoral

Face aux différentes demandes d'actualisation de la cartographe des cours d'eau, la FDSEA souhaitait interpeller le préfet pour rappeler d'une part l'état d'esprit dans lequel elle avait incité les agriculteurs à déposer des demandes ; et d'autre part, mettre l'accent sur le rôle et l'attitude des services de l'Etat lorsqu'ils viennent faire les constats de terrain. Il existe désormais une définition précise avec trois critères cumulatifs pour qualifier un écoulement en cours d'eau : un lit naturel à l'origine, une alimentation par une source et enfin, un débit suffisant tout au long de l'année. Pour compléter cette définition, les agents chargés de réaliser ce travail pourront vérifier la présence ou non d'invertébrés dans le fond de l'écoulement. La FDSEA ne demande rien d'autre que l'application stricte du texte réglementaire, ni plus, ni moins. Le texte est clair, il ne s'agit pas d'aller à la recherche des invertébrés avant d'avoir vérifié le cumul des critères précédents. Quant aux visites de terrain incognitos de l'AFB ou de la DDT, elles sont très mal vécues par les agriculteurs. La FDSEA a donc demandé que chaque pétitionnaire soit informé de la date à laquelle le constat de terrain aura lieu afin d'y être associé. Chacun est bien conscient des enjeux liés à cette actualisation de la cartographie et la FDSEA ne demande qu'une application technique de la réglementation. Le préfet s'est montré ouvert à cette demande de la FDSEA.

Concernant les dégâts de gibier, les responsables de la FDSEA et le président des JA ont insisté sur l'importance de la réactivité et en particulier dans les secteurs habituellement interdits à la chasse et notamment en réserve naturelle ou dans des sites sensibles (usine, carrières ...). Toutefois quelques points noirs subsistent et les organisations professionnelles n'accepteront pas que certains développent de véritables élevages en plein air, ouverts, sans se poser de questions sur les conséquences économiques de leurs actes. Une surveillance toute particulière a été demandée sur la situation des forêts de Rahon et de la Veuge, à proximité de Nevy-les-Dole.
A propos des zones défavorisées, la dernière cartographie présentée et dans laquelle seulement 7 communes jurassiennes précédemment zonées ne figuraient plus dans cette nouvelle mouture a semble-t-il été validée par la commission européenne. Pour mémoire, la FDSEA était déjà intervenue pour que ces 7 communes puissent être rattrapées au nom de la continuité territoriale. Cette démarche dépend du ministère de l'Agriculture et pour l'heure, les arbitrages n'ont pas été rendus.


Orages : FDSEA et JA sur le terrain l'après-midi même


Face à la multiplication des orages et des dégâts occasionnés, FDSEA et JA ont souhaité organiser une tournée de terrain sur les zones les plus impactées par la grêle, dans le secteur de Nozeroy. Cette rencontre préfectorale a permis de balayer les différentes possibilités d'intervention de l'Etat et notamment, les calamités agricoles. Cette mesure qui permet de mobiliser le fonds d'allègement des charges (FAC) peut être activée dans la mesure où il est constaté une perte de 30% sur le produit bruit brut d'une production non assurable, l'herbe en l'occurrence, et une baisse de 13% du produit brut total de l'exploitation. Le Préfet comme les services de la DDT se sont montrés très à l'écoute et prêts à accompagner les agriculteurs pour monter ce dossier.