Eva Jura

Eva d’or 2022, 4 élevages récompensés

L’Eva d’Or est une nouveauté mise en place en 2021 par Eva Jura, afin de mettre en avant quelques élevages parmi les 900 adhérents utilisateurs des différents services dans le Jura. Leur pratique de travail et leur savoir-faire leur permettent de se démarquer en obtenant des résultats techniques particulièrement remarquables.

En 2022, Eva Jura a voulu mettre en avant la qualité du lait, le génotypage et l’âge au premier vêlage. Les prix ont été remis par Yoann Bernard, président d’Eva Jura, lors de la dernière assemblée générale.

Le choix du 100 % génotypage

Pour Patrick Vieille, qui a fait pratiquer 39 génotypages sur son troupeau, c’est sous l’impulsion de son fils que le génotypage est entré dans la ferme. « Je ne regrette pas car on remarque qu’une bonne vache ne fait pas forcément une bonne génisse. Souvent on élève tout, puis on trie. Là, celle qui a fait une mammite de pâture mais qui est bonne en génotypage, sera quand même réinséminée pour avoir une génisse, avant de vendre la mère. » Son fils explique que l’idée lui est venue du lycée où les animaux étaient génotypés et « parce qu’on élevait trop sur notre exploitation ».

24,5 mois au premier vêlage !

Guy Grandviennot a reçu l’Eva d’or 2022 sur le critère Âge au premier vêlage. Pour parvenir à une moyenne de 24,5 mois au 1er vêlage en race montbéliarde sur son exploitation, l’éleveur exerce une surveillance de tous les instants et tient à être présent à chaque vêlage. « Un animal qui va naître ne doit pas souffrir au vêlage. Sinon c’est déjà du potentiel de vie, de croissance, qui est perdu. » Se mettent en place, dès la naissance, une surveillance et une intervention rapide en cas de problème : injection si besoin pour bien oxygéner le cerveau, veau qui tête au bout d’une demi-heure, passage en niche individuelle pour rationner l’alimentation… Puis suit la phase d’élevage traditionnel, où l’éleveur est présent « tous les jours à chaque repas, pour que chacun trouve bien sa ration ». « Je ne laisse rien passer, si un animal est malade, c’est toute de suite un soin. J’interviens de manière que tout se passe bien, toute sa vie durant ».

Pour les deux lauréats des Eva d’or Qualité du lait, qui n’ont pas pu être présents à l’assemblée générale, le président Yoann Bernard a confié le prix au technicien et à l’administrateur du secteur qui les remettront aux éleveurs.

IR