MOLAIN
Des élus à la ferme

Le GVA de Champagnole Salins a invité les élus du secteur à découvrir le fonctionnement d'une ferme.
Des élus à la ferme

Samedi 1er avril, environ 40 élus, maires et conseillers municipaux, conseillers départementaux, du territoire de Poligny, se sont rendus sur la ferme d'Emmanuel Bergier (EARL de l'Avenir), à Molain, à l'invitation du GVA.

C'est la troisième édition de cet évènement, après le secteur de Salins en 2014 et celui de Champagnole en 2015. Les trois rencontres ont permis au GVA d'inviter tous les élus de son territoire.

L'objectif est toujours le même : permettre aux élus de mieux comprendre les réalités du métier d'agriculteur sur leur territoire, dans un esprit d'échange convivial.
L'idée est surtout de montrer aux élus comment fonctionne une exploitation d'élevage, comment se prennent les décisions, et de donner des explications à ce qu'ils peuvent observer de l'extérieur. Car comme l'a rappelé Aline Burri, la présidente du GVA, « Une exploitation agricole est une entreprise à ciel ouvert, on voit qu'il s'y passe des choses, au niveau des parcelles, du troupeau ou des bâtiments, mais les habitants savent de moins en moins en quoi consiste notre travail ».
Pourquoi certaines parcelles sont destinées plutôt à la fauche ou à la pâture, aux vaches ou génisses ? Pourquoi a-t-on vu autant de tonnes à lisier et d'épandeurs au mois de mars ? Pourquoi du matériel toujours plus gros ? Pourquoi met-on un toit sur les tas de fumier ? Comment est calculé le prix du lait ? Pourquoi de si grosses installations pour le stockage du fourrage ? Autant de questions que peuvent se poser les habitants des villages et les élus. Questions auxquelles le groupe a répondu lors de la matinée.

Comme chaque année, les élus ont été très étonnés du poids de l'administratif sur les exploitations, et du niveau de technicité du métier.
Chacun a reconnu que les différents qui peuvent exister entre agriculteurs et riverains ou élus viennent essentiellement d'une méconnaissance mutuelle des réalités des uns et des autres. C'est pourquoi les élus ont salué l'initiative du GVA de présenter de manière pratique et concrète le métier, avec ses contraintes organisationnelles, environnementales, ses exigences de qualité, mais aussi avec le plaisir que les éleveurs ont à l'exercer.