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Journée régionale porcine

En quête de souveraineté protéique

La montée en puissance de la demande des consommateurs pour des animaux élevés sans aliments OGM dope l'émergence de la demande en protéines végétales produites ''localement''. Pour la production porcine, c'est le pois, davantage que le soja, qui a une carte à jouer.
En quête de souveraineté protéique

La journée régionale porcine a réuni le 27 novembre dernier de nombreux éleveurs et acteurs de la filière porcine régionale à Saône. L'occasion pour Philippe Monnet, le président d'Interporc Franche-Comté, de faire un rapide point de conjoncture. « Nos deux IGP saucisse de Morteau et saucisse de Montbéliard poursuivent leur croissance au niveau national, ce qui est plutôt positif dans un marché à la baisse de la consommation de charcuteries », a-t-il relevé, avant de souligner la bonne éco-complémentarité historique entre les productions fromagères du Massif jurassien et la production porcine locale, qui valorise le petit-lait, et fournit un effluent organique de choix pour fertiliser les prairies.Corinne Peyronnet, ingénieur d'étude à Terres Univia (l'interprofession des huiles et protéines végétales) est intervenu lors de la journée régionale porcine, , sur le thème de l'autonomie protéique des élevages. « Cette interprofession réunit trois familles : les producteurs, les transformateurs (dont les triturateurs) et ceux qui commercialisent les huiles et protéines végétales, a-t-elle expliqué en préambule : cela représente au niveau national 2,5 millions d'...

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