Un diagnostic qui ouvre des perspectives aux agriculteurs

Pas question cette année 2018 de s'attarder sur le constat 2017. Le passé n'a d'intérêt que par les enseignements que l'on en tire. Et de ce point de vue, la démonstration est faite qu'il ne suffit pas de réaliser une bonne année sur le plan technique pour renverser la table sur le plan économique. 2017 s'affirme comme une bonne année au plan technique (sauf pour le Chablis et le Jura fortement impactés par le gel), mais cela ne suffit pas à combler le déficit de 2016 dans nombre de filières. Dans la filière bovine la reconstitution des stocks fourragers est arrivée à point après deux mauvaises campagnes fourragères et pour alléger les achats de compléments. Mais les résultats économiques restent en deçà du nécessaire dans certaines filières, avec des marchés toujours marqués par une forte volatilité et des déséquilibres (forts contrastes de prix entre les bovins maigres et JB d'une part et les femelles finies de l'autre, où les prix dégringolent). Les charges restent élevées partout et le coût des intrants repart à la hausse. Trop de dispersion des résultats entre systèmes comparables Si les résultats s'améliorent par rapport à 2016, la progres...
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