Insémination artificielle
Le progrès génétique s'accélère

La montbéliarde est la deuxième race utilisée en France en insémination animale en 2017; avec 723 782 IA Totales, elle représente 10,3 % de l'activité nationale, derrière la prim'holstein (51 %) et devant la charolaise (10 %).
Le progrès génétique s'accélère

La semence de 1 061 taureaux montbéliards (+ 57 par rapport à 2016) a été diffusée ; conséquence de la génomique, leur utilisation individuelle moyenne diminue d'année en année : ainsi on comptait 682 IAT par taureau en 2017 (634 en Normand et 817 en PH) contre 735 en 2016. A hauteur de 11,1% (12,0 en normande et 6,8 en prim'holstein), la part des cinq taureaux les plus utilisés dans la race n'a jamais été aussi faible (34,2 % en 2007) : le n°1 en nombre d'IAP ne représente que 2,6 % de l'activité totale 2017 (3,6 en NO et 1,6 en PH) contre 10,7 % en 2007 !


Le n°1 ne représente plus que 2,6 % des IAP


Cette large utilisation de reproducteurs ne nuit aucunement au niveau génétique des IA et s'accompagne même d'une accélération de celui-ci, comme le montre le bilan génétique des IAP édité par l'Institut de l'élevage, qui établit la moyenne des index des taureaux utilisés pondérée par le nombre d'IAP réalisées par chacun d'entre eux (index 2018-1).
En 2017, le niveau moyen des IAP a connu un bond de 7 points d'ISU avec une nette progression en TP et TB en lien avec le contexte du marché laitier. Le progrès sur les fonctionnels reste constant de même que celui des postes de morphologie... à l'exception de l'aptitude bouchère dont la baisse continue ne semble pas enrayée.