Jacques Quastana, le préfet du Jura, l'avait confirmé aux représentants de la FDSEA et des JA du Jura qu'il a reçus le 8 avril dernier : 22 communes du Jura sont concernées par l'arrêté pris par le préfet coordonnateur de bassin, arrêté établissant «le programme d'actions régional en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole, pour la région Franche-Comté.»
Troisième et dernier point ; les zones vulnérables. Cette fois, c'est officiel : l'arrêté du préfet coordonnateur de bassin comprend bien 22 communes jurassiennes.
Cet arrêté fixe «les mesures nécessaires à une bonne maîtrise des fertilisants azotés et à une gestion adaptée des terres agricoles, en vue de limiter les fuites de nitrates à un niveau compatible avec les objectifs de restauration et de préservation de la qualité des eaux souterraines de la zone vulnérable...».
L'allongement des périodes d'interdiction d'épandage, la limitation de l'épandage des fertilisants, la couverture végétale pour limiter les fuites d'azote au cours des périodes pluvieuses, une couverture végétale permanente le long de certains cours d'eau sont les principaux chapitres d'un arrêté définissant aussi des mesures renforcées à appliquer sur certaines zones d'actions renforcées.
La définition de ces zones renforcées et les mesures à y mettre en œuvre font, pour l'heure, l'objet de nouvelles discussions entre les représentants FDSEA/JA et la préfecture.
Les communes concernées
22 communes du Jura entrent dans le périmètre de la zone vulnérable : Abergement-la-Ronce, Annoire, Audelange, Aumur, Auxange, Chemin, Gendrey, Lavangeot, Lavans-les-Dole, Longwy-sur-le-Doubs, Louvatange, Malange, Le Petit-Mercey, Romain, Romange, Saint-Aubin, Saint-Loup, Saligney, Qerre-les-Moulières, Tavaux, Thervay, Vriange.
