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Enjeux

Grande région, grandes questions...

Le réseau FNSEA n?entend pas rester les bras croisés devant la prochaine mise en place des « grandes régions ». Un nouveau schéma qui va inévitablement chambouler son mode de fonctionnement. Son secrétaire général, Dominique Barrau, a incité les représentants francs-comtois à se mettre en ordre de marche pour continuer à faire entendre la voix de l?agriculture, tout en gardant la proximité avec leurs adhérents.
Grande région, grandes questions...

Il y avait bien quelques dossiers transversaux. On pense aussi aux fonds européens du second pilier depuis qu'elle est devenue autorité de gestion. Il n'empêche. La Région n'était jusqu'ici pas l'interlocuteur principal du monde agricole, davantage tourné vers la sphère départementale ou nationale. Une règle du jeu bien établie qui se retrouve passablement chiffonnée avec la réforme territoriale et la naissance annoncée des grandes régions au 1er janvier prochain (de 23 à 12 régions au 1er janvier 2016). Des régions plus puissantes, avec de surcroît des compétences nouvelles.   «Un responsable FNSEA à chaque niveau de décision» «Avec une question centrale : qui parlera d'agriculture dans votre grande région Bourgogne-Franche-Comté ? Et quelle(s) agriculture(s) va-t-on défendre demain dans ces grandes régions ? Beaucoup ont un avis sur l'agriculture. On souhaiterait simplement que ceux qui la pratiquent au quotidien soient entendus» expliquait Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA, devant les principaux responsables des quatre «Fédé» francs-comtoises, réunis à Besançon-Valparc. Pour lui, les choses sont claires. «Nous souhai...

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