Agriculture du Finage dolois
Des exploitations de plus en plus grosses

A la fin de l’assemblée générale du GVA Chemin-Dole, Vivien Bourgeon, animateur du GVA, a présenté l’évolution de l’agriculture du finage dolois ces 10 dernières années grâce aux chiffres du dernier recensement agricole : « On entend toujours que le finage est un secteur dynamique mais nous perdons autant qu’ailleurs en France ».

Des exploitations de plus en plus grosses

Depuis 2010, le nombre d’exploitations agricoles de cette plaine entre Doubs et Saône est passé de 179 à 134, soit une diminution de 25 % (contre 20 % en moyenne nationale). Dans ce même temps, 645 hectares de SAU ont été perdus (4,2 %), là encore plus que la moyenne nationale (1%). Les exploitants, âgés en moyenne de 50 ans, y sont légèrement plus jeunes qu’en France (51,4 ans) et 12% d’entre eux sont des femmes contre 25% au niveau national. Dans les 30 exploitations ou le plus âgé a plus de 60 ans, 12 n’ont toujours pas envisagé leur départ et 9 ont trouvé un repreneur.

Si les exploitations bovines sont moins nombreuses, le nombre d’UGB est sensiblement le même. Concernant les grandes cultures, la diminution est moins prononcée. Le nombre d’exploitation est passé de 120 à 100 mais la SAU s’est agrandie de 2%. La surface moyenne des fermes est passée de 95 à 117 ha. Le taux de remplacement est d’environ 2 agriculteurs sur 3 en 2022.

Coté emploi, la main d’œuvre familiale a chuté en 10 ans, passant de 74 à 19, au profit des salariés permanents, occasionnels et des saisonniers.