Une préoccupation internationale
dans le programme de lutte.

Bien qu'étudiés depuis plusieurs décennies, notamment sur les hauts plateaux francs-comtois, les mécanismes qui déterminent qu'une espèce peut pulluler sont encore insuffisamment connus. En Franche-Comté, avec l'évolution des techniques culturales, on a observé les premières pullulations dans les années 1970, et des dégâts considérables ont été à déplorer dès les années 1990 (notamment 1993 et surtout 1998).On observe depuis des explosions régulières de campagnols terrestres dans l'arc jurassien. Mais si l'on sait relativement bien décrire ces cycles de 5 ou 6 ans, voire les expliquer par l'étude de la «dynamique des populations» et les modèles «proie-prédateur», les mécanismes qui déterminent qu'une espèce peut ou non pulluler sont de leur côté relativement inconnus. Plus étonnamment, on ignore totalement les facteurs qui déclenchent le déclin en fin de pullulation. C'est la raison pour laquelle un colloque international a été organisé, fin mars, à l'initiative de l'université de Franche-Comté, autour de la problématique du campagnol. Pourquoi la Franche-Comté ? De la Russie au Québec, en passant par l'Ukraine, l'Allemag...
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