Ce jeudi 25 mai, le CIVJ (Comité Interprofessionnel des vins du Jura) organisait ses rencontres de filière au Château Pécauld à Arbois. Jean-Charles Tissot, président et Olivier Badoureaux, directeur, ont profiter de l’occasion pour présenter les nombreuses opérations de communication et faire le point sur les travaux de la cité des vins et sur les études techniques en cours.
Le Jura attire toujours et ses vins en sont un porte étendard. Outre les événements incontournables, comme la Percée du Vin Jaune ou le week-end gourmand du Chat Perché, le CIVJ organise de nombreuses opérations de communication pour les promouvoir. « La communication sert à vendre plus, même si nous n'en n'avons pas spécialement besoin en ce moment car les stocks sont bas, » résume le président Jean-Charles Tissot. « Mais elle sert aussi à vendre mieux, à renforcer la notoriété de nos produits et à soutenir les hausses de prix ».
Tournée touristique, présence sur les bords du Tour de France ou à la foire de Libramont en Belgique, anniversaire de Louis Pasteur, édition d’un guide en différentes langues et de cartes viticoles, les vins du Jura sont partout. Parmi les temps forts de 2022, le symposium Pasteur à Arbois au mois de décembre, en présence de l’Union des Œnologues de France et de sommités internationales comme Luigi Moio, Président de l’OIV (Organisation Internationale de la Vigne et du Vin, la référence scientifique et technique, surnommée l’ONU du vin) ou Olivier Jacquet, Historien et Chaire Unesco Culture et Traditions du Vin. Les vins du Jura ont même été invités d’honneur au festival « Wine & Food » de Gevrey-Chambertin, la Mecque des vins de Bourgogne. « Même s’ils n’osent pas trop le dire, les Bourguignons aiment tous les vins du Jura », plaisante Olivier Badoureaux, président du CIVJ.
Grâce à ses nombreux événements et à l’organisation de dégustations régulières avec la presse généraliste, spécialisée et des influenceurs, les retombées médiatiques sont nombreuses. Le magazine « Cuisine et vins de France » a consacré son dossier du mois de décembre, leur numéro le plus important de l’année, tiré à 150 000 exemplaires, à notre département.
Cité des vins du Jura : 2 ou 3 sites ?
Toujours dans une optique de mise en valeur des vins du Jura, le CIVJ suit le projet oenotouristique de cité des vins avec attention. Les chantiers devraient débuter l’an prochain. Si le château Pécauld à Arbois et la maison de la Haute-Seille à Château-Chalon en feront bien partie, un doute subsiste sur La Caborde à Orbagna. Pour Jean-Charles Tissot, « qu’ils soient 2 ou 3, les différents sites devront être complémentaires, celui qui vite le château Pécauld doit avoir envie d’aller à Château-Chalon ».
Le CIVJ effectue aussi des études techniques, notamment sur les levures du Vin Jaune pour répertorier et caractériser les souches que l’interprofession avait en collection. Deux de ces souches, favorables à l’ensemencement des vins ont été sauvées et multipliées. La prochaine étude, qui durera trois ans, servira à déterminer les conditions et les paramètres optimum pour que la prise de voile se passe au mieux.
S.C.
