ADFPA
Former pour suivre les évolutions du métier

Dans un contexte en évolution, de nouvelles formations permettent à l'ADFPA d'accroître son activité et de compenser ainsi une baisse de ses ressources.
 Former pour suivre les évolutions du métier

L'ADFPA du Jura ne roule pas sur l'or. Surtout en 2017 où l'association de formation a du gfaire face à une diminution de ses ressources de quelque 18 000 euros, due à une baisse du rendement de ses placements financiers et de ce que lui rapporte la certification qualité. Malgré celà, elle conserve une situation fianncière que le président Jean-Marc Rohrer a qualifié de « saine » et ce grâce à l'augmentation de son activité.

De cet exercice 2017 qui a été passé en revue lors de la dernière assemblée générale qui s'est tebnue à la Mauisond es agriculteurs à Lons-le-Saunier, le président a retenu trois faits marquants. Tout d'abord, la poursuite de l'intérêt manifesté par les agriculteurs jurassiens pour les formations en techniques alternatives ; Ces dernières sont en augmentation de 40%. Le nombre d'heures stagiaires réalisées en techniques alternatives végétales a été multiplié par 7 (de 382 à 1 838 heures).
Autre fait notoire, la labellisation de l'ADFPA pour organiser le stage collectif obligatoire à l'instrallatuion de 21 heures (Scopi). Cette labellisation arrivait à échéance fin 2017. Et pour son renouvellement, un dossier a été déposé par la chambre régionale d'agriculture qui a élaboré un schéma identique avec d'autres chambres de Bourgogne Franche-Comté. Une nouvelle organisation qui, selon le président, « permettra de renforcer la collaboration et le travail partenarial des structures, pour accompagner les porteurs de projets agricoles... ».
Enfin, l'ADFPA a organisé trois formations mixtes digitalisées, avec une partie en groupe et une partie à distance. Des formations qui permettent « de se rapprocher des stagiaires pour aller plus loin... ». C'était le thème de réflexion qui était proposé pour conclure cette assemblée.

 

Des pistes d'adaptation


Un président qui a dit également ses préoccupations face à certains évolutions. La probable limitation des financements de Vivea à destination des jeunes en parcours à l'installation va nous obliger à solliciter d'autres financeurs (Pôle Emploi, OPCA...). Ce qui va apporter plus de complexité et de temps dans le suivi administratif et financier des formations à l'installation.
Le plafond de 2 000 € de prise en charge Vivea par contributeurs va avoir le même effet que cité précédemment. Ce plafonnement par contributeurs est mis en place depuis le 1er janvier 2018. Néanmoins, ce plafond ne devrait pas impacter énormément de stagiaires.
Enfin, la nouvelle loi sur la formation professionnelle - toujours en cours de négociation - va également apporter des modifications sensibles dans le suivi et le financement des formations des salariés agricoles.
Une note optimiste avec les conclusions de l'observatoire prospectif pour l'agriculture en Bourgogne Franche-Comté. Celles-ci montrent que le métier d'agriculteur fait face à des transformations importantes et probablement irréversibles. Des pistes d'adpatation existent : optimisation des systèmes de producvtion, passage d'un flux poussé par l'offre de produits à un flux tiré par la demande des consommateurs, réponse aux attentes et questionnements sociétaux... Pour mettre en place ces adaptations, les agriculteurs sont demandeurs d'accompagnement et de formations. Et, pour celà, l'ADFPA aura un rôle important à jouer !