PROPRIETAIRES PRIVES RURAUX
Une année de renouveau pour le syndicat des propriétaires

En communiquant plus et en proposant des services, le syndicat des propriétaires veut gagner de nouveaux adhérents et renforcer son action.
Une année de renouveau pour le syndicat des propriétaires

« Aujourd'hui plus que jamais, le foncier est un sujet d'avenir et il est anormal qu'aussi peu de propriétaires s'en préoccupent. Se préoccuper de son avenir ne veut pas dire faire tout et n'impoprte quoi dans un contexte dérégulé... »

C'est une sorte d'appel à la mobilisation que le président Gilbert Moyne a lancé en ouverture des travaux de la dernière assemblée générale du syndicat de la propriété rurale du Jura. Il a rappelé quelques fondamentaux : « Notre syndicat a des valeurs. Nous sommes attachés au lien fort et étroit qui existe entre les propriétaires fonciers et les agriculteurs. Mais pour autant, nous souhaitons conserver une certaine forme de liberté dans nos choix, tout en cautionnant les orientations du schéma départemental des structures... ».
Selon lui, le syndicat doit « professionnaliser son action » Et celà passera par une communication plus régulière et des services proposés aux adhérents. Et de souhaiter que 2018 soit « une année de renouveau pour le syndicat des propriétaires ».
Gilbert Moyne a ensuite évoqué toute une série de demandes et autres revendications actuelles des propriétaires fonciers : un abattement sur les revenus des locations de terres agricoles, une gestion du foncier plus économe par la réhabilitaion de friches industrielles, l'information et l'association dees propriétaires aux projets des collectivités, des compensations à la perte de foncier agricole, les mêmes contraintes pour les zones industrielles et commerciales que pour les zones habitat.

 

Moderniser les relations preneurs - bailleurs


Le président a profité de la tribune pour revenir sur certains thèmes qui font l'actualité du syndicat et, en particulier, celui de l'urbanisation. Il constate que la CDPenaf est efficace pour limiter la consommation du foncier et souhaite que l'urbanisme prenne en compte l'activité économique agricole. Les propriétaires doivent être aux côtés des agriculteurs lors de l'élaboration des documents d'urbanisme.
Par ailleurs, en matière de fermage, le syndicat souhaiterait une évolution dans la prise en charge de la TFNB par le fermier. Cette taxte alimente à 50% le budget des chambres d'agriculture : « Les agriculteurs en sont bien les premiers bénéficiaires et pourtant, certains refusent encore de la régler à 50% ! »
Le président a également parlé du statut du fermage « où il faut moderniser les relations preneurs – bailleurs » et de la révision des baux : « Beaucoup de fermiers affirment que cette révision encourage les agricultreurs malhonnètes qui font de la surenchère, en sachant qu'ils ne respectent pas leur signature. Eh bien oui, dans le Jura cela existe. Même si ce sont des cas isolés, sachons les dénoncer... mais aussi les relativiser ! »