LONS-LE-SAUNIER
A l'heure des comptes...

Les nouveaux élus ont validé le compte financier 2018 de la chambre d'agriculture du Jura, avant d'évoquer les dossiers sur lesquels ils entendent concentrer l'action de l'insitution.
A l'heure des comptes...

Les élus de la chambre d'agriculture du Jura ayant été installés lors d'une précédente session, on est entré dans le vif du sujet ce jeudi 14 mars, avec la session budgétaire qui s'est tenue à la Maison des agriculteurs à Lons-le-Saunier.

Et c'est par une présentation du compte financier de l'année 2018 que les travaux ont débuté, sous la présidence de François Lavrut et en présence de Nicolas Ventre, le sous-préfet de Dole.
On retiendra que le résultat final est positif à 33 111 euros, faisant suite à trois années également positives. Un compte où la poursuite de la régionalisation des fonctions support a des incidences, la cotisation étant compensée en partie par le transfert de 4 salariés. La réforme du dispositif de financement de la forêt a été mise en place débuit 2018. Mais elle a peu d'impact à cause d'une mise en place tardive et d'un chevauchement avec le dispositif précédent.
On note également que la masse salariale reste maîtrisée, des efforts ayant été consentis sur les postes opérationnels afin de renforcer la proximité et répondre aux besoins du terrain. L'effectif actuel s'élève à 47,54 équivalments temps plein, en diminution de - 2,74 ETP. Cette évolution est due au transfert de personnel vers la chambre régionale, au départ d'un agent vers Eva Jura suite au transfert d'activité vers cette nouvelle structure, au non remplacement de certains salariés absents pour cause de maladie ou de maternité... Une baisse d'effectif qui provoque donc une baisse de la masse salariale !

 

Pas d'investissements...


Au niveau des produits, les prestations de service n'évoluent que d'un demi point. Cela à cause de l'impact du transfert vers Eva Jura des activités de contrôle des machines à traire et des prestations bâtiment qui représentaient un chiffre d'affaires de 150 000 euros en 2017. Sans cet élement exceptionnel, l'évolution des prestations serait de + 8%.
La taxe sur le foncier non bâti est fixe : 2 726 184 euros. Cette ressource, plafonnée par décision de l'Etat depuis 2012, a subi une nouvelle baisse de 2% depuis l'exercice 2015.
En section investissement, les dépenses se chiffrent à 51 387 euros, seuls quelques petits investissements en matériel ayant été réalisés. Aucun emprunt conséquent n'a été contracté en 2018.
La capacité d'autofinancement de 2018 est de 93 795 euros. Les budgets de fonctionnement et d'investissement génèrent une augmentation du fonds de roulement (55 654). Un fonds de roulement qui représente 30% des charges annuelles de fonctionnement et correspond à 110 jours de fonctionnement...

 

 

Dérèglement climatique...

 

Après la désignation de délégués dans différentes commissions et la présentation des travaux et des projets menés dans les deux départements de la chambre, François Lavrut a tenu à évoquer, de façon très concise, quelques questions d'actualité.
Le dérèglement climatique tout d'abord, pour lequel il a rappelé les objectifs de la chambre d'agriculture : le renforcement de la résilience des systèmes d'exploitation, la réduction des gaz à effet de serre. Mais aussi un travail sur le partage de la ressource en eau. Pour la vie des territoires, des solutions sont recherchées pour économiser l'eau et certainement pour la stocker ! L'accompagnement des agriculteurs dans la constitution des dossiers calamités agricoles a été appréciés par les bénéficiaires.
Enfin, pour positiver le rôle des agriculteurs, la chambre a engagé la réalisation de supports de promotion de l'agriculture et de l'institution.

 

M.R.