REFORME TERRITORIALE
Ne pas craindre la grande région

Quoi que de mieux qu'une finale inter-régionale de labour pour s'atteler à la question de la réorganisation territoriale ?
Ne pas craindre la grande région

Une départementale avant une finale interrégionale. Les labours ont aussi été l'opportunité pour mettre en avant la future organisation territoriale.
«Cela ne nous fait pas peur car en d'autre temps, nous étions des précurseurs», revendique Boris Verne. Le président des Jeunes agriculteurs de Franche-Comté confirme une réelle amitié avec les Bourguignons : «Comme nous, ils ont des AOP.» Et comme la Franche-Comté, ces voisins ont des productions similaires : lait traditionnel, viandes, céréales, vins... «De cette avance historique, nous allons nous en servir
Gare aux politiques ! Car il faudra de manière concrète veiller à ce que les décideurs n'en oublient pas les producteurs. «Nous n'avons pas d'autres choix car de plus en plus de décisions vont se prendre à ce niveau interrégional», confirme Florent Dornier, secrétaire général des Jeunes agriculteurs.


Nouveaux défis


«Quoi qu'il en soit, nous n'allons pas oublier la proximité», se défend Boris Verne. C'est pourquoi la chambre régionale avec ses futurs partenaires entend optimiser ses services. Tout en veillant à respecter les demandes de la base. «Pour être crédible envers nos politiques ; pour rester crédible auprès de nos agriculteurs.» Et contribuer à l'entretien des territoires.
«Parmi les défis qui nous attendent, il faudra relever celui de l'autonomie protéique», intervient Sophie Fonquernie, au nom du conseil régional de Franche-Comté. «Nous serons très vigilants sur nos espaces ruraux», garantit Florent Dornier. «Nous étions là hier. Nous sommes là aujourd'hui. Nous serons encore là demain.»