La France doit faire preuve de cohérence
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Pour rappel, il y a eu le CETA et ses 65 000 tonnes de viandes bovines issues d'animaux engraissés aux farines animales et aux antibiotiques utilisés comme activateurs de croissance. Plus récemment, le Mexique et ses 20 000 tonnes de viandes bovines jusqu'ici interdites en Europe puisque ne présentant aucune garantie sérieuse sur le plan sanitaire. Il y aura, peut-être, dans quelques semaines, le Mercosur et ses 99 000 tonnes de viandes majoritairement produites au Brésil, un pays pleinement touché par un scandale de corruption ayant abouti à la commercialisation, dans le monde entier, de viandes avariées. Pourquoi pas, dans quelques mois, un nouveau « TTIP » pour satisfaire aux exigences de l'administration américaine, exigeant un nouvel accès privilégié pour ses viandes au marché communautaire, suite au refus de l'Europe d'importer du bœuf aux hormones. Ces négociations partagent toutes deux points communs : elles sont très préjudiciables pour la filière viande bovine française et font l'objet d'un rejet fort de la part des citoyens. Pourtant, la Commission européenne s'apprête, avec le soutien de la France, à persister dans cette voie en débutant de nou...
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