JOURNEE NATIONALE DE L'APPRENTISSAGE
En route vers l'emploi

Le CFA-CFPPA de Châteaufarine à Besançon a accueilli la journée nationale de l’apprentissage agricole. Tour d’horizon.
En route vers l'emploi

«Promouvoir, animer et défendre l'apprentissage ; voilà ce qui doit nous animer», exhorte Didier Polanowski. L'apprentissage agricole prend pension au CFA-CFPPA de Châteaufarine ces jeudi 8 et vendredi 9 octobre. «L'apprentissage est une belle carte à jouer, particulièrement au regard des enjeux nationaux», poursuit le directeur du CFA du Loiret, président de l'Anfaa (association nationale des formations par apprentissage agricole). «Et forcément militer au sein de nos EPLEA pour qu'il ait toute sa place en son sein.»
Serge Abadie, directeur de l'établissement public local d'enseignement agricole de Dannemarie-sur-Crète saisit la balle au rebond : «Nous n'avons jamais eu autant d'apprentis depuis notre création.» Soit plus de 350 contrats pour cette année. «L'apprentissage constitue l'ADN de notre établissement de formation.» D'autant plus que l'apprentissage est une réelle passerelle pour de bonnes relations entre les jeunes et les adultes.


Transmission des savoir-faire

 

Il résume aussi les caractéristiques agricoles locales : «Lait, bovins, porcins...», énumère Michel Guyot. Sans oublier la forêt et les formations de paysagistes. «N'oublions pas la diversification
dans laquelle nous nous sommes engagés», précise le directeur du CFA-CFPPA de Châteaufarine. Ce qui se traduit concrètement par la mise en place d'un atelier d'escargots et de l'ouverture d'un magasin de vente directe.
L'apprentissage progresse donc au sein de l'EPLEA. Pour transformer l'essai de Serge Abadie, Michel Guyot insiste sur quelques arguments : «Cinquante ans d'histoire. Des équipes pédagogiques soucieuses de réussir l'insertion professionnelle des apprentis. Le brassage des populations que nous offrons en recrutant dans le grand Est
Du côté de la profession agricole, les intérêts s'énoncent clairement : «L'apprentissage est un réel modèle de formation», revendique Philippe Cuinet. Langue de bois ? Certes non. La filière comté guide son argumentaire : «Le comté ? Un modèle de transmission des savoir-faire. Le comté ? Un modèle de diversité.» Tout comme les relations entre chaque apprenti et chaque tuteur. «Le
comté ? Un investissement collectif. Avec tous nos tuteurs, et leur maillage sur nos espaces ruraux nous sommes au coeur de nos territoires.»


Dominique Gouhenant