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Coopération

L'un des derniers piliers de notre économie

La coopérative Interval tenait son assemblée générale jeudi 10 décembre à Gray. Dans un contexte difficile, le président Didier Vagnaux a voulu rappeler les nombreux efforts effectués par la profession agricole et la coopération, pas assez reconnus à ce jour.
 L'un des derniers piliers de notre économie

Récemment, un sociologue de l'École des hautes études de santé publique (EHESP) condamnait le fait que «le risque alimentaire [soit] devenu un marronnier des médias». C'est également ce que dénonçait en introduction de son discours le président d'Interval Didier Vagnaux : il s'agaçait des «diatribes imbéciles que les journaux télévisés du 20 h adorent donner en pâture à une population citadine vieillissante, peureuse, avide d'une information à scandales qui les détourne de leurs vrais problèmes quotidiens». À l'opposé de cette culture du scandale et de l'irrationnel, la coopérative se place dans le camp des figures positives d'un monde rural en permanente évolution : « «Parle-t-on des effets [...] des bandes enherbées mises en place sur le territoire le long des cours d'eau, des plans de fumure généralisés dans les zones vulnérables [...], des efforts considérables pour éliminer les déchets agricoles ?» Même constat sur le front des phytos, où la France fait figure de mauvais élève alors qu'elle a «baissé la dose moyenne à l'hectare de 4,4 à 2,3 kg de matière active en 8 ans », et n'est « que le 9ème pays consommateur de phytos à l'hectar...

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