AG de Cerfrance Alliance Comtoise - Table ronde

La RSE pour construire l’avenir

Allant bien au-delà des obliga­tions juridiques, la RSE permet de construire une relation de confiance à long terme avec les salariés, l’en­semble des acteurs amont et aval et plus globalement avec les citoyens. Il ressort de la RSE que des niveaux de confiance plus élevés favorisent le mieux-être et l’émergence de projets innovants.

« Ce que nous allons vous présen­ter, nous l’avons déjà fait avec nos collaborateurs lors d’une journée dédiée en septembre dernier » an­nonce Alain Daudé, directeur de CERFRANCE Alliance Comtoise. « En tant qu’adhérents, que parte­naires ou qu’administrateurs, c’est important de recueillir vos inter­rogations et votre positionnement sur la RSE, comme nous l’avons fait en premier lieu avec nos col­laborateurs » ajoute Didier Ciresa, président de l’organisme.

Pour recueillir l’avis des différents acteurs qui contribuent à l’acti­vité de l’organisme de gestion et de conseils, CERFRANCE s’est fait accompagner des services d’Acteurs et Compagnie (cette société lyonnaise intervient dans les entreprises par le biais de jeu de comédiens pour parler RSE, management, sécurité ou encore handicap). Dans un « one woman show », Ingrid Levin, comédienne de métier, endosse le rôle d’une salariée blasée par son quotidien. Son entreprise décide de réfléchir à sa propre responsabilité sociale et environnementale vis-à-vis du bien-être de ses collaborateurs, fournisseurs, clients, voisins. Com­portement, réactions, capacité à se remettre en cause et à s’interro­ger, la comédienne relaie tous les clichés d’une entreprise à tous les échelons et tous les grades. Provo­quant tantôt des sourires, tantôt des moues dubitatives, la prestation, ponctuée de punch line, particuliè­rement rythmée aboutit à un constat sans appel : « La RSE, c’est tout et c’est tout le monde. C’est comme l’acné à 15 ans ou la presbytie à 50 ans, tout le monde est concerné » conclut la jeune femme.

Si tout le monde est concerné, les participants de l’assemblée géné­rale aussi. Par groupe de six, ils sont invités à répondre à deux questions.

Réfléchir personnellement 

« Y a-t-il des actions que vous en­gagez à votre échelle et qui peuvent faire bouger les curseurs ? » inter­roge Virginie de Acteurs et Compa­gnie qui pousse ainsi les congres­sistes à entrer dans le vif du sujet.

Après une quinzaine de minutes d’échanges au sein des groupes, l’animatrice recueille les réponses. Les neuf groupes avancent des idées tous azimuts. « Dévelop­per une alimentation de proximité grâce à la mise en place de jardins coopératifs » avance un rapporteur. « Mettre en place une flotte de ca­mions électriques avec de l’électri­cité fabriquée sur place » explique un autre. « Mieux travailler avec les instances locales, participer à la réduction des intrants et au recyclage, conserver des acteurs agricoles de proximité,… » autant d’actions répertoriées et sur les­quelles l’animatrice s’appuie pour inviter les participants à répondre à une seconde question. « En quoi vous sentez-vous concerné par la démarche de CERFRANCE ? » in­terpelle l’animatrice d’Acteurs et compagnie.

A nouveau, les neuf groupes échangent. Puis vient le moment de rapporter. « Ça nous concerne car nous avons des valeurs communes à partager entre collaborateurs et administrateurs ». « Créer de l’inspiration pour les adhérents ». « Faire de CERFRANCE, une en­tité attractive », « Se soucier du bien-être des collaborateurs », « Etendre les conseils sur des sujets moins chiffrés »,…

L’adhésion au projet RSE est en­gagée. « Il faut que ça diffuse, que ça percole » constate le directeur Alain Daudé. Erika Muller, respon­sable des ressources humaines à CERFRANCE Alliance Comtoise, est chargée du déploiement de la démarche RSE au sein de l’entre­prise. Et pour signifier à l’ensemble des acteurs qu’il compte sur eux « J’ai l’intime conviction que nous avons notre part à prendre dans ce dossier RSE » conclut Didier Cire­sa, président de CERFRANCE Al­liance Comtoise.

S. V.