Pour une relation contractuelle renforcée

Le secrétaire général de la FNPL André Bonnard, invité de cette journée, a insisté sur ce point d'emblée : il est franchement inadmissible que cette amélioration sensible de la conjoncture laitière ne se traduise pas au niveau des prix du lait payé aux producteurs. Les trésoreries sont au plus mal et un certain nombre d'entre-eux envisagent de réorienter leur exploitation vers d'autres productions. Il faut absolument inverser la tendance. Les laiteries doivent prendre conscience de ce phénomène qui menace directement leur avenir. C'est le moment de redéfinir le modèle de la relation entre ces deux maillons. Les producteurs de la région regrettent que les échanges qui s'opéraient au niveau du CIL soient devenus quasi nuls. Ce constat amer se traduit par une relation se résumant à des propositions de prix à peine négociables, où la concurrence entre laiteries n'existe plus.André Bonnard encourage les groupements de producteurs à se structurer en associations de manière à consolider un autre espace de débat et de négociation. Les dispositions contenues dans la loi Sapin 2, permettent de rétablir un équilibre relationnel au travers d'une contractualisation renforcée....
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