Anticiper et valoriser l’après moisson
Implanter un couvert estival après les moissons relève de la stratégie agronomique (structure du sol, fertilité biologique, captation des reliquats, gestion des adventices). Les cultures intermédiaires permettent également de satisfaire aux obligations réglementaires en zones vulnérables et aux éco‑régimes de la PAC 2023. Découvrez les clés techniques pour réussir vos couverts cet été.

Implanter un couvert végétal d’été, juste après les moissons, s’intègre dans une stratégie agronomique à la fois vertueuse pour le sol, conforme aux exigences réglementaires et propice à capter les aides de la PAC. En zones vulnérables, notamment sous directive nitrate, ce type de couverture devient même incontournable. Mais au‑delà de la contrainte, ce sont ses bénéfices agronomiques – structure du sol, fertilité, captation des nitrates, contrôle des adventices – qui justifient pleinement son usage. Les ingénieurs d’Arvalis rappellent d’abord l’importance de la biomasse produite par un couvert : selon eux, « le niveau de biomasse des cultures intermédiaires conditionne en partie leurs impacts agronomiques : protection du sol, piégeage du nitrate, impact sur les adventices » Ces travaux, issus de vingt‑trois essais conduits en France, démontrent que certaines espèces, notamment le radis à pivot imposant, se distinguent par leur production aérienne et so...
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