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Élevage

Des consommations d'énergies contrastées selon les systèmes

D’après un rapport publié en 2023 par l’Institut de l’élevage (Idele), l’élevage de ruminants représente 44 % des consommations énergétiques du secteur agricole. Pour répondre aux ambitions de la Stratégie nationale bas carbone, qui vise une réduction de 18 % des émissions agricoles d’ici 2030 par rapport à 2015, les exploitations disposent de diverses solutions.

Par Léa Rochon, sur communiqué de l'Idele
Des consommations d'énergies contrastées selon les systèmes
Léa Rochon_Apasec
Selon l'Idele, les filières laitières consomment davantage d’électricité
que les autres secteurs via le poste traite.

Les besoins énergétiques des élevages de ruminants se répartissent en deux catégories : les consommations directes, qui incluent le carburant et l’électricité, et les consommations indirectes, liées à la fabrication ou au transport des intrants, au matériel ou encore aux bâtiments. Selon un rapport de l’Institut de l’élevage (Idele), publié en 2023, la part du gazole non routier (GNR) demeure prépondérante au sein des élevages de ruminants, notamment pour les travaux agricoles et les déplacements internes à l’exploitation. Des économies réalisables lors de la traite Les filières laitières se distinguent par une consommation électrique plus importante : la traite représente en moyenne 85 % de l’électricité utilisée dans les élevages bovins lait. À l’inverse, dans les systèmes allaitants, les achats de carburant constituent le principal poste énergétique. Dans les élevages de veaux de boucherie, la r&...

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