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Dossier circuits courts

Des règles sanitaires à connaître pour transformer ses produits à la ferme

Vendre ses produits en circuit court est devenu une voie privilégiée pour bon nombre d’agriculteurs, et plébiscitée par de nombreux consommateurs. Mais transformer à la ferme ne s’improvise pas. Nathalie Seauve, conseillère à la chambre d’agriculture de la Drôme, revient sur les principaux enjeux sanitaires à respecter pour mener à bien son projet.

Des règles sanitaires à connaître pour transformer ses produits à la ferme
Nathalie Seauve, conseillère diversification et circuits courts à la chambre d'agriculture de la Drôme. Crédit : ©CL-AD26

Si la production par transformation artisanale et vente directe a le vent en poupe, cette dynamique implique aussi des responsabilités importantes en matière d’hygiène. « Beaucoup aimeraient un guide en quatre pages pour tout comprendre, mais c’est bien plus complexe », explique Nathalie Seauve. Les exigences sanitaires varient tout d’abord selon la nature des produits transformés.  Des règles variables selon les produits Pour les produits animaux (lait, viande), deux cadres existent : l’agrément sanitaire européen ou la dérogation à cet agrément. « Le premier permet une commercialisation sans limites en termes de lieux, de volumes, ou d'intermédiaires de vente, tandis que le second, plus accessible, autorise la vente directe ou via un seul intermédiaire local, à condition de transformer uniquement ses propres produits », explique Nathalie Seauve. Les produits végétaux (confiture, pain etc.), quant à eux, ne sont pas soumis à l’agrément sanitaire. « Mais cel...

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