La montbéliarde continue de tirer la dynamique
La campagne 2024 confirme la poursuite de la progression de l’utilisation de la semence sexée, avec une hausse de 8 % par rapport à l’an dernier et 684 746 inséminations sexées enregistrées, soit 11 % de l’ensemble des IAT. La très grande majorité (98 %) concerne les femelles laitières, et la tendance est tirée par la dynamique dans le berceau de la Montbéliarde.

D’après le rapport 2024 de l’Institut de l’Élevage (Idele), l’usage de la semence sexée poursuit son essor avec 684 746 inséminations sexées, soit 11 % du total des IAT (inséminations artificielles totales). Plus significatif encore, les inséminations premières sur femelles laitières dénotent une nette augmentation, atteignant 17 %, en hausse de +7 points par rapport à 2023.Dans les races laitières, entre 15% et 62% des génisses sont inséminées en semence sexée. Pour les vaches, cette pratique est très variable selon les races. Pour celles, où la fertilité des vaches est plus faible et les risques de vêlages difficiles limités, comme en Prim'holstein, 6% des vaches sont inséminées en semence sexée. Cependant les races où la fertilité est plutôt assurée, et où les vêlages présentent potentiellement des risques sur génisses, comme en Montbéliarde, ce sont 23% des vaches qui sont ins&eacu...
La suite est réservée à nos abonnés.