Le collectif, un levier puissant
Transition agroécologique, protection de la ressource en eau, préservation de la vie des sols... L’avenir des fermes dépendra de leur capacité à s’adapter. C’est au sein de cadres collectifs structurés, sécurisés et stimulants que les changements de pratiques s’opèrent le mieux.
Une conviction illustrée par la journée d’échanges du 16 octobre à Vesoul Agrocampus, où plusieurs exemples concrets ont mis en lumière la puissance des groupes pour expérimenter, progresser, et faire bouger les lignes à l’échelle de tout un territoire. Un houblon résilient à Obernai Premier exemple marquant : le projet « Agro Houblon » porté par le lycée agricole d’Obernai (Alsace). Pionnière du houblon bio en France, son exploitation expérimentale s’est engagée avec la Fondation Kronenbourg dans une démarche d’innovation agroécologique tournée vers 2050. Au menu : adaptation variétale à des régimes climatiques plus secs ou plus violents, optimisation du travail du cuivre – dont l’usage est restreint en bio –, développement d’alternatives concrètes comme la lutte biologique ou la reconception du système cultural.Les élèves eux-mêmes sont au cœur de cette dyna...
La suite est réservée à nos abonnés.