Mieux détecter les chaleurs en pâture
L’âge au premier vêlage conditionne la carrière d’une génisse et l’équilibre économique de l’élevage. Pourtant, détecter les chaleurs reste un défi en période de pâturage, notamment quand les génisses valorisent des parcelles éloignées. Une organisation rigoureuse et des outils innovants permettent de reprendre la main.

En élevage bovin, la performance reproductive n’est pas un luxe, c’est une nécessité. L’âge au premier vêlage est un prédicteur de la longévité de la carrière d’animal. Plus il est tardif, plus les coûts s’alourdissent et allongent la durée de « retour sur investissement », tandis qu’augmentent les risques de complications (mamelle, fertilité...). En visant un vêlage autour de 24 à 26 mois, l’effectif de génisses nécessaires au renouvellement est moindre, et la marge brute de cette atelier est amélioré. À l’échelle du troupeau, cette optimisation s’inscrit aussi dans une logique d’autonomie fourragère : moins de bouches improductives, c’est davantage de fourrages disponible pour les animaux en production. Un point à prendre en compte dans le contexte d’aléas climatiques qui fragilise les bilans fourragers...Mais pour atteindre ces objectifs, encore faut-il détecter les chaleurs à...
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