Orges de printemps semées à l’automne
Semer les orges de printemps dès l’automne repose sur le pari climatique d’un hiver favorable : quand c’est le cas comme en 2024-2025, cette stratégie peut se révéler payante… Les techniciens d’Arvalis recommandent toutefois de ne pas dépasser 50 % des surfaces semées à l’automne, en privilégiant un raisonnement au cas par cas selon les sols, la météo et le débouché visé.
En Bourgogne Franche-Comté, les orges de printemps semées à l’automne 2024 ont affiché de bons rendements, bien supérieurs à ceux des semis de février-mars. L’avance de végétation a permis aux plantes de mieux résister à la sécheresse printanière. « Cette technique peut s’avérer payante dans les sols à faible réserve hydrique, fréquemment sujet à des conditions pénalisantes de fin de cycle. Mais le risque de gel hivernal est beaucoup plus élevé pour ce type d’implantation. », résume Mélanie Franche, d’Arvalis Institut du végétal. Les résultats moins avantageux de campagnes antérieures aident à garder à l’esprit que ce choix reste un pari climatique qui comporte une part de risque. En année humide, la pression des maladies foliaires, notamment la rhynchosporiose et l’helminthosporiose, devient très forte, avec des pertes de rendement pouvant atteindre 30 à 40 %. « Ce champignon...
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