Accès au contenu
Management du troupeau laitier

Un bon tarissement, ça rapporte !

La période de tarissement est souvent perçue comme un temps de pause dans la vie productive de la vache. En réalité, c’est une phase à forts enjeux économiques. Mal conduite, elle peut entraîner une série de désordres métaboliques et infectieux qui pèseront lourd sur la rentabilité de l’élevage.

Un bon tarissement, ça rapporte !
La phase de tarissement est aussi une opportunité de guérison des mammites sub-cliniques

Fièvre de lait, cétose, rétention placentaire, métrite, mammites précoces… Ces pathologies du post-partum trouvent souvent leur origine dans une alimentation mal adaptée en période sèche. Selon les références de l’Institut de l’Élevage, un cas de fièvre de lait clinique coûte en moyenne entre 250 et 300 euros par vache, en prenant en compte les traitements, la perte de production laitière, et les complications secondaires. Une cétose peut représenter jusqu’à 170 euros, surtout si elle s’accompagne d’un amaigrissement ou d’un retard à la reprise de l’ingestion. Au-delà des coûts directs, la répétition de ces troubles compromet la santé générale du troupeau, diminue la longévité des animaux, et accroît le taux de réforme précoce. Une fenêtre stratégique pour soigner les mammites Le tarissement ne marque pas seulement la fin d'une lactation : c’est aussi une période pr&ea...

La suite est réservée à nos abonnés.