Un levier de résilience face aux aléas climatiques
La résilience d’une prairie aux sécheresses et aux excès d’eau et autres stress climatique tient en partie à sa diversité spécifique et génétique : c’est ce que démontrent les résultats d’essais conduits sur ce thème au cours des dernières années par les instituts de recherche.
La diversité d’espèces et de génotypes dans les mélanges prairiaux n’est pas une mode : c’est une stratégie agronomique qui modifie concrètement la façon dont une prairie produit et “tient” dans le temps face aux épisodes climatiques extrêmes. Les retranscriptions d’essais et les retours d’expérience présentés au Sommet 2025 montrent que, bien conçues, les associations offrent à la fois une productivité satisfaisante et une meilleure stabilité au fil des années. Les travaux de synthèse et les grandes expériences de biodiversité en prairie confirment un principe simple mais robuste : l’augmentation du nombre d’espèces (et, quand c’est possible, de variétés au sein d’une espèce) élève la productivité moyenne tout en réduisant la variabilité annuelle. Autrement dit, une prairie diverse produit au global autant — voire plus — qu’une monoculture tout en souffrant moins lors d’une ann&eac...
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