Vigilance maximale sur l’axe Saône-Rhône
La vague de mortalité qui frappe actuellement les oiseaux sauvages grues a conduit l’État à relever au niveau « élevé » le risque de grippe aviaire. En conséquence toutes les volailles, y compris familiales, doivent désormais être mises à l’abri. D’autres mesures de biosécurité s’imposent, pour limiter au maximum la transmission accidentelle à l’espèce humaine de ce virus hautement pathogène.
Le 22 octobre, la France a officiellement relevé son niveau de risque influenza aviaire au stade « élevé ». Depuis le 18 octobre épisode inédit de mortalité chez les grues et oies cendrées est observé dans le Nord-Est, notamment autour du lac du Der, en Haute-Marne — à une soixantaine de kilomètres à peine de la Haute-Saône. Les services de l’OFB y ramassent quotidiennement plusieurs dizaines de cadavres d’oiseaux migrateurs, potentiellement contaminés par le virus IAHP (influenza aviaire hautement pathogène). Une mortalité d’une telle ampleur n’avait jamais été constatée sur cette espèce emblématique. Un enjeu économique et de santé publique Cette maladie, saisonnière et strictement animale dans l’immense majorité des cas, peut néanmoins franchir la barrière d’espèce dans des circonstances particulières. Quelques cas humains sévères ont été docume...
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