Mémoires de Kiva
Angelon, c'est fini !

La journée de dimanche a sauvé le succès de la dixième édition de la fête de « Mémoires de Kiva », le rendez-vous des amateurs de vieilles mécaniques agricoles. Rendez-vous est donné dans deux ans, mais sur un autre site...
Angelon, c'est fini !

Après un samedi malheureux où les cieux ont pour le moins gâché la complète réussite de la fête « Mémoires de Kiva » à Leschères, la journée du dimanche a apporté plus de satisfactions à Camille Camp, le fondateur et à toute son équipe d'organisation. Quelques éclaircies ont incité les amateurs de Kiva et autres vieilles machines à faire le déplacement sur le site d'Angelon, à Leschères. Et c'était la moindre des choses pour que ce dixième anniversaire de la fête soit considéré comme une réussite !

Autofaucheuse à trois roues, autrefois fabriquée à Courbouzon, la Kiva reste bien sûr la vedette de cette manifestation. Elle attire son lot d'amateurs en quête de belles rencontres entre passionnés. Ou tout simplement de pièces de rechange...
Pour tous ceux-ci, c'est aussi l'occasion de découvrir d'autres mécaniques originales, fruits de l'imagination et du savoir-faire de ces petits artisans jurassiens, inventeurs de génie : la locomobile qui transmet par courroie sa vitesse à la batteuse, la « Scidule », sorte de scierie mobile, traitant des troncs de 8 mètres de long sous les yeux d'un public curieux et attentif, un moteur Ruston Lincoln England de 15 tonnes, trois cylindres, 200 CV à 200 tmn, provenant d'une ancienne filature à Epinal, la polymoteur considérée par certains comme l'ancêtre de la Kiva, un tracteur Titan en parfait été de marche...
Autant de machines que l'on découvre avec une même curiosité. Curiosité empreinte de nostalgie pour les plus anciens.
Camille Camp aime cette ambiance. Elle est son moteur, sa passion. A tel point que sa volonté de faire de cette édition la dernière fête de « Mémoire de Kiva » s'est quelque peu émoussée devant ce succès. Il reconnaît qu'il pense continuer, si cela est possible. ». Il faudra des bonnes volontés pour reprendre le flambeau, trouver un autre lieu car le cahier des charges de sécurité n'est pas facile à respecter sur les pelouses d'Angelon...
Mais la fête s'appellerait toujours « Mémoire de Kiva ». C'est bien là l'important !

 

Michel Ravet